dimanche 17 mars 2024

Grand Salon de la Généalogie, Paris 15e











 Depuis jeudi, le 10e Grand Salon de la Généalogie se tenait à Paris dans le 15arrondissement, sur les terres de mon enfance, à l'initiative d'Archives et Culture .

Le Salon a désormais tant de succès que les lieux de "réjouissance" se multiplient : la Mairie bien sûr, mais aussi la salle de la rue Lecourbe qui fut la bibliothèque de mes jeunes années ; un peu plus loin, rue d'Alleray, la médiathèque accueillait des conférences. Et cette année, des ateliers se tenaient dans les locaux de l'Association du Parc Georges Brassens. Ce dernier est partout bien sûr dans le parc qui porte son nom, promenade printanière bien sympathique. Et sous la halle (qui fut la halle aux chevaux...) un salon des vieux papiers, photos et cartes postales anciennes , compléments indispensables à des recherches généalogiques.
J'ai pris le temps de saluer ou remercier les associations, organismes ou intervenants auxquels je fais appel quasiment chaque jour : geneanet, filae, Heredis bien sûr, retronews. Mais aussi les Archives Nationales du Monde du Travail, découvertes cet été à Roubaix, qui font un travail fabuleux, ont un site très riche. Les jeunes archivistes présents m'ont donné des pistes de recherches très intéressantes à propos de Schneider par exemple.
J'avais choisi pour ma part des conférences autour des enfants abandonnés placés dans l'Yonne (ce fut le cas dans ma famille), des récits autour des photos de famille. Et je me suis régalée avec les ateliers de Greg Wolf sur l'ADN, et de Tony Neulat sur Retronews.
Bien sûr ces salons sont aussi le lieu de rencontres d'autres généalogistes croisés sur internet, twitter ou les blogs 🙂, des auteurs aussi dont il est agréable de saluer le travail, comme Stéphanie Trouillard pour cette fois "Le village du silence", et Laure Mestre pour "Jeanne l'Alsacienne" . L'occasion aussi de raconter l'histoire de mon prénom "alsacien" dans une famille champenoise et bourguignonne 🙂
Deux jours très riches, denses et passionnants, qui ouvrent des horizons de recherches et me confortent totalement dans le choix de cette activité.

mardi 5 mars 2024

Au Nord, la Villa Cavrois


Retour sur une visite de l'été dernier, même si le ciel de Croix, ce jour-là,  n'était pas du tout estival.

La Villa Cavrois est l'une des (nombreuses) beautés incontournables du Nord. Elle a été imaginée en 1929 par un architecte très en vogue à l'époque, Robert Mallet-Stevens. C'est l'un des grands industriels de Roubaix, Paul Cavrois qui fut sensible à son projet, pour abriter sa nombreuse famille. Nul doute que cette vaste maison moderne fit jaser dans les maisons bourgeoises ! Une sorte de vaisseau futuriste, abritant toutes les techniques d'avant-garde,  chauffage, téléphone, ascenseur..

Je dois reconnaître qu'il m'est difficile d'imaginer une vie familiale traditionnelle dans une telle demeure. La famille se composait de sept enfants, entourés de leurs parents et de quelques domestiques. Les espaces dédiés aux adultes et ceux destinés aux enfants sont complètement séparés, mais ces derniers restent tout de même assez austères (en haut à gauche de la photo ci-dessous, la salle à manger des enfants...). Malgré les espaces de jeux et la petite piscine, je peine à ressentir un peu de chaleur humaine et à entendre quelques rires d'enfants... En revanche c'est un lieu magnifique pour les magazines de déco et d'architecture !



La visite de la villa commence par la cuisine, immense et... réfrigérante ! On a un peu l'impression de se trouver dans un hôpital, mais tout cela était d'avant garde.




La villa, laissée à l'abandon dans les années 90/2000 a été squattée,  vandalisée, pillée. Elle est cependant classée monument historique en 2001 et sa résurrection peut commencer... Elle durera 12 ans ! 
Fidèle à ses habitudes professionnelles, l'architecte Mallet-Stevens avait détruit tous les plans et documents lors de la livraison de la villa. C'est une sorte d'archéologie qui va permettre, lentement, de retrouver les lieux, les matériaux, tels qu'ils étaient à l'origine, afin de pouvoir les reconstituer.
https://www.villa-cavrois.fr/decouvrir/la-restauration-de-la-villa-cavrois






Le sous-sol est une sorte de musée qui donne à voir les éléments de la villa d'origine, tels qu'ils ont pu être conservés, parfois au milieu des gravats des destructions successives. Une chambre, à l'étage, a été conservée dans l'état où elle était quand la restauration a débuté. Il faut imaginer que la totalité du bâtiment était dans cet état !   On ne peut qu'être admiratif devant l'immense travail à l'origine de cette renaissance.


 https://www.villa-cavrois.fr/

mardi 20 février 2024

L'Hôtel Potocki à Paris

 Toujours à l'initiative de la Société d'Etudes Historiques de Tremblay, dont j'apprécie décidément beaucoup les propositions culturelles, nous nous sommes retrouvés à Paris, pas très loin de l'Etoile. Pur hasard, il est encore question de la Pologne, mais cette fois de la Pologne des aristocrates, grands propriétaires, qui émigrèrent en nombre dans la 2e moitié du 19e siècle, à cause des soubresauts politiques qui déchiraient leur pays.

Je suis toujours stupéfaite de l'état de conservation de ces splendeurs, qui manquent peut-être un peu de sobriété, certes, mais nous donnent une très belle idée de "l'architecture classique française".
Jusqu'à une période récente, cet hôtel abritait la Chambre de Commerce et d'Industrie. C'est d'ailleurs assez surprenant d'imaginer des réunions d'entreprise dans un tel cadre. Les générations montantes préférant sans doute des locaux plus pratiques, la CCI semble avoir déménagé (mais reste propriétaire des lieux qui vraisemblablement ne seront plus proposés à la visite).
Voici quelques liens pour en savoir plus sur les comtes Potocki, en particulier sur Félix Nicolas qui fit transformer l'Hôtel pour en faire ce palais actuel, sur la comtesse Potocka qui organisait des salons littéraires... étranges, et qui a inspiré quelques-uns de nos écrivains (Maupassant, Proust...). Et petit plaisir de généalogiste, je vous ai ajouté l'acte de décès du premier comte Potocki propriétaire, Gregor, mort en 1871 à Saint-Cloud, à cause d' un obus allemand tombé dans son jardin !





Les salons de réception.





Les jardins, la salle à manger.


Salle de bal au parquet spectaculaire, salon Renaissance, hall d'entrée.



Le Comte Felix-Nicolas Potocki, en bas à gauche. Sa femme la Comtesse Emmanuella Potocka en haut à gauche.


Fumoir. Hall d'accueil (en bas à droite).




L'escalier monumental, en marbre "massif".


Acte de décès du premier Comte Potocki propriétaire de l'Hôtel Potocki, Gregor , demi-frère de Félix-Nicolas.

samedi 10 février 2024

De Paris à Tremblay, perspectives tremblaysiennes

 Il y a quelques jours, à l'invitation de la Société d'Etudes Historiques de Tremblay (SEHT), j'ai visité le Mémorial de la Shoah ; il s'agissait de découvrir l'exposition consacrée au travail de Riss, désormais directeur de Charlie Hebdo, à l'époque du procès Papon, en 1998.

C'est bien évidemment un lieu de mémoire : sur l'un des "murs de noms" que vous voyez en photo, il y a par exemple les noms de la famille de Robert Badinter ; mais aussi ceux de la famille de Ginette Kolinka, qui était attendue quelques jours plus tard. Au total ce sont "75 568 noms de juifs déportés de France, dont 11 400 enfants". C'est aussi un lieu de transmission, de pédagogie, il y avait beaucoup de scolaires dans les différents espaces du musée, tellement grand qu'il me reste encore à découvrir. J'y reviendrai.
Je vois sur le site du Mémorial qu'une "Rencontre du Papotin" a été tournée avec Ginette Kolinka ! A ne pas manquer sans aucun doute.

vendredi 29 décembre 2023

Un Noël en Saône-et-Loire

 Un Noël en Saône et Loire

😍 Fraîcheur à l'extérieur, chaleur à l'intérieur. Des rires, des moments chaleureux partagés, de très bonnes choses à manger et à boire 💖🎄🥂🙏










jeudi 21 décembre 2023

Marché de Noël à Amiens

 Ahhh l'esprit de Noël, irremplaçable ! On aimerait trouver dans toutes ces lumières, ces décorations, ces friandises, un peu de la douceur qui manque terriblement à nos temps troublés.

Cette année, ce fut Amiens. Pas tout à fait l'esprit des Noëls alsaciens, ni même celui de Reims, que j'avais retrouvé l'an dernier. Mais pas mal quand même... Quelques photos sympas, de bonnes voire très bonnes dégustations, de bons moments. Amiens de jour, Amiens de nuit, la cathédrale bien sûr, avec le spectacle tout en lumières qui lui est consacré, la Tour Perret, impressionnante.